Ce 18 Février 2019, Olivier Iteanu est interrogé sur une question récurrente du droit de l’internet, celle de l’anonymat.
Il est vrai qu’une victime d’un contenu illicite qui lui cause préjudice, de type injure, diffamation, propos racistes, antisémites, homophobes ou sexistes, ne pourra faire cesser la diffusion de ces propos et poursuivre en justice l’auteur des propos, le faire condamner, qu’à la condition que celui-ci ait été préalablement identifié.
Or, l’Internet facile une sorte d’anonymat, ce qu’on nomme le pseudonymat.
Mais sur Internet, l’anonymat absolu n’existe pas non plus.
Olivier Iteanu rappelle ici que depuis la Directive commerce électronique de 2000 et la Loi dite pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) du 21 Juin 2004, l’identification des auteurs de contenus manifestement illicites, au moyen des traces qu’ils auront laissées sur les réseaux numériques, est organisée avec l’assistance des intermédiaires techniques.
Pas besoin de nouvelles lois, il suffit de faire appliquer les textes existant.
La vidéo de l’interview est ici.