Au détour d’un projet de contrat qui circule, on peut y lire une clause écrite à peu près comme suit :
“Au jour où les pénalités seront exigibles, le Client peut solliciter du Prestataire, selon son choix, soit qu’il compense les pénalités dues avec toutes sommes que le Client doit lui-même au Prestataire en exécution du contrat, soit qu’il sollicite un paiement immédiat du Prestataire’.
Dans ce dernier cas, le Prestataire règlera au Client le prix des pénalités en euro ou dans la monnaie qui sera celle de la République Fédérale d’Allemagne à la date d’exigibilité des pénalités”.
Le reste du contrat, notamment son annexe financière, est de même teneur et exprime ouvertement sa défiance vis-à-vis de l’euro.
Il y a des contrats qui en disent long sur l’état de confiance d’un pays.
Derrière la crise économique qui sévit, nous vivons une terrible crise de confiance en l’avenir qui s’exprime de nombreuses façons dans le monde, en Europe et en France.
Or, la confiance n’est pas un choix, elle est une nécessité pour bâtir un monde de paix.
C’est la responsabilité de tous, décideurs en tête, de réfléchir et d’agir pour son rétablissement.