Google fait l’essentiel du chiffre d’affaires des entreprises de l’Internet.
Je ne parle pas ici du recours aux services payants de Google mais je parle de ces entreprises qui comptent sur les liens naturels et gratuits proposés par Google en réponse aux requêtes des internautes, pour vivre et se développer.
La plupart des entreprises de l’internet vivent de la visibilité donnée par ces liens.
Ils comptent sur Google pour que le moteur de recherches leur apporte
- Leurs lecteurs
- Leurs abonnés
- Leurs clients (consommateurs)
Et que Google … les finance directement par ce trafic ou indirectement par la clientèle apportée.
Peu nombreuses sont les entreprises de l’Internet qui peuvent affirmer qu’elles se passent de cette relation avec Google.
Cette situation s’appelle très clairement de la sous-traitance car du point de vue des entreprises de l’Internet, cela évoque une situation fragile, une vulnérabilité.
Or, chaque semaine qui passe, on ressent de plus en plus la fragilité du système, le droit de vie de mort que Google peut exercer, parfois même sans s’en apercevoir, sur ces entreprises généralement de petite taille.
Je peux me tromper mais il me semble que la situation est vraiment inédite.
Quelques exemples :
Google pousse désormais de plus en plus ses propres services
– Les cartes qu’on retrouve partout (maps)
– Les vidéos (YouTube)
– Les comparateurs de prix intégrés
– Etc. …
Aussi, ils remplacent de plus en plus les réponses naturelles renvoyées par le moteur, par des actualités, des images,
Ce faisant Google donne moins de visibilité aux entreprises de l’Internet et impacte automatiquement leur activité.
Certes, on peut espérer l’émergence de concurrents, Bing de Microsoft par exemple mais espérons pas seulement.
Certes, on se rend compte que de plus en plus d’internautes lancent leur session Internet avec FaceBook, mais la pratique est encore très minoritaire.
Le fait est là : les entreprises de l’Internet semblent sous la subordination de Google.
Google aurait tout intérêt à gérer les grands équilibres de cette relation invisible, sans quoi, certains pourraient être tentés de se prévaloir de cette situation de dépendance.